Accueil / Nos actualités / PAPFor au premier Congrès Panafricain sur les aires protégées

PAPFor au premier Congrès Panafricain sur les aires protégées

1er août 2022

En juillet 2022, a été organisé à Kigali le premier Congrès Panafricain sur les aires protégées.

Lors de cet évènement, PAPFor a été particulièrement actif avec les présentations de plusieurs agences de mise en œuvre, notamment RSPB/SCNL sur ses activités dans le cadre du programme ; les paysages OKKPS, Gola et TGKS ont participé un forum sur la gouvernance des forêts transfrontalières et un autre sur les différents aspects de collaboration transfrontalière. Lors de l’ouverture des évènements parallèles, l’UEMOA a mis en exergue les contextes de conservation dans les zones PAPBio et PAPFor.

La Coordination régionale PAPFor, en collaboration avec l’OBAPAO, a présenté les résultats d’une étude comparative menée sur l’évolution de l’occupation des paysages, la déforestation et les feux de brousse de Gola-Foya et des Monts Nimba au cours des 20 dernières années. Ce travail a notamment contribué à :

  • mieux documenter les tendances de déforestation sur trois types d’utilisation des terres,
  • définir les outils de suivi appropriés (y compris les résolutions et niveaux d’alerte)
    Il ressort de cette étude comparative que les zones qui ont été le mieux préservées sont celles bénéficiant d’un statut de protection, notamment les parcs nationaux.
    A l’occasion du congrès, deux brochures et vidéos explicatives ont été présentées.

Environ trente personnes ont assisté à cette présentation et ont pu découvrir l’utilité des données d’observation de la Terre pour la surveillance des aires protégées et le moyen d’obtenir les données d’observation de la Terre, notamment via le portail Copernicus de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et la plateforme du JRC, deux outils développés sur financement européen.
La démonstration a également été faite de la possibilité de mettre en place des alertes en temps réel par rapport à divers types de menaces (feux, déforestation, etc.) grâce aux données d’observation publiques disponibles.